À l’époque où le CHE a été créé, en 1982, c’est à peine si on imaginait le cercle perdurer plusieurs années. Lorsque le CHEL lui a emboîté le pas, on aurait ri du visionnaire lui prédisant un anniversaire, 20 ans plus tard, au Palais provincial de Liège. (Il aurait déjà fallu pour ça survivre au bug de l’an 2000 !) Alors imaginez si on avait dit à ces pionniers que la Belgique francophone compterait en 2015 cinq pôles similaires et qu’ils seraient regroupés sous une même coupole – les CHEFF… Leur préciser que cette fédération emploierait alors cinq membres permanents leur aurait sans doute donné le coup de grâce, tant ils se seraient tordus de rire.
C’est pourtant le cas aujourd’hui ! Voici quelques semaines en effet, les locaux du Centre Gay et Lesbien de Namur ont fait l’objet de quelques petits réaménagements. À la manière d’un jeu de Tétris, il a fallu caser quasiment le double de mobilier dans les bureaux donnant sur la rue des Brasseurs : de trois employés, nous sommes passés à cinq. On a penché la tête à droite, à gauche, on a fait semblant de se souvenir du théorème de Pythagore, et on est parvenu à faire se côtoyer armoires et bureaux dans un périmètre restreint. Même que c’est aéré et que ça fait pro !
Un nouvel éventail de compétences
Trois profils différents ont ainsi rejoint l’équipe des CHEFF et élargi par la même occasion l’éventail des compétences au service de l’ASBL. Si quelques membres ont déjà eu l’occasion de les croiser au détour d’une réunion intercercle, d’une représentation du cabaret du CHEL ou d’une activité quelconque, certain.e.s ne les connaissent pas encore…
Pour commencer, il y a Amélie : un visage connu puisqu’Amélie fréquente le CHE depuis plus d’un an. C’est donc logiquement qu’elle continue d’accompagner le pôle bruxellois pour les CHEFF, avec autant d’application qu’elle ne le fait pour le CHELLN. Précisons qu’Amélie connait aussi bien Louvain-la-Neuve, puisque c’est là qu’elle a décroché son Master en Communication de l’Histoire. Engagée par notre fédération Relie-F comme chargée de projets, elle gère à ce titre plusieurs dossiers en collaboration avec nos partenaires afin de sensibiliser aux thématiques LGBTQI.
Arrivée en même temps qu’Amélie, le 1er mars, Coline a quant à elle la casquette de chargée de communication de l’association, ce qui signifie qu’elle gère les aspects rédactionnels web et papier et assure les relations avec la presse. Originaire de la Province du Luxembourg et Liégeoise de cœur, c’est sans hésiter qu’elle a accepté de suivre les activités du CHEL et d’accompagner la création d’un pôle luxembourgeois à Virton.
Antoine, l’infographiste, termine une formation en webdesign et a profité de sa période de stage pour mettre ses talents au profit des CHEFF, après quoi il décrochera un contrat de deux mois lui permettant de faire ses armes parmi nous.
Cédric a débarqué aux CHEFF un peu plus tôt, en janvier, de sa campagne carolorégienne. Depuis lors, il accompagne le CHEM, mais aussi le CHEC (Charleroi) en devenir. Fort d’une longue expérience en pédagogie et en animation, Cédric a le don de créer des formations intéressantes et attractives. Dernièrement, il s’est attaché à vulgariser les notions TQI (Trans, Queer, Intersexe) dans le cadre d’une animation dispensée aux différents pôles des CHEFF. Cédric est notre détaché pédagogique.
Last but not least, Jean Louis ! Inutile de vous présenter le coordinateur des CHEFF, puisqu’il est l’un des pionniers évoqué au début de cet édito. Il a en effet créé le CHEL avec un ami voici 20 ans et contribue aujourd’hui à faire des CHEFF une référence dans le paysage des organisations de jeunesse. Jean Louis se charge désormais du soutien au CHEN et au nouveau pôle des CHEFF consacré aux questions TQI : idenTIQ.
Cette équipe, c’est avant tout celle des pôles, qu’ils peuvent solliciter quand bon leur semble ; un moteur discret pour accélérer les processus en cours. La carrosserie, elle, reste la même… disons celle d’un char de 16 mètres de long, qui paradera fièrement dans les rues de Bruxelles le 16 mai, par exemple.